Dans une proposition de loi récemment publié , un certain nombre d’amendements sont proposés à la loi sur la fiscalité immobilière, dont le but est d’encourager la vente d’appartements résidentiels dans un proche avenir.

Selon les données de l’administration fiscale, environ 83 000 appartements résidentiels appartiennent à des résidents étrangers (à l’exclusion des appartements résidentiels achetés par des Israéliens qui ont immigré), et environ 40 000 d’entre eux sont situés à Tel Aviv et à Jérusalem.

L’une des modifications proposées concerne l’exonération de la taxe de la plus- value sur la vente d’un appartement résidentiel appartenant à des non-résidents. Aujourd’hui, les résidents étrangers peuvent bénéficier d’une exonération du paiement de la plus- value sur la vente d’un seul appartement résidentiel en Israël, à condition qu’ils puissent prouver qu’ils ne possèdent pas d’autre appartement résidentiel dans leur pays de résidence.

Les résidents étrangers qui n’ont pas droit à une exonération de la plus-value sur la vente d’un appartement résidentiel en Israël ont droit à un meilleur calcul linéaire, ce qui signifie réinitialiser l’appréciation de l’appartement jusqu’en 2014 et se référer à l’appréciation de l’appartement uniquement à partir de 2014 jusqu’à la date de vente à 25% de taxe sur la plus-value.

En outre, les résidents étrangers ont droit à une exonération des revenus de la location d’appartements résidentiels similaires aux résidents israéliens.

La proposition de loi indique qu’il s’agit d’exonérations exceptionnelles par rapport à d’autres pays, en particulier lorsque l’offre d’appartements résidentiels pour les résidents israéliens est limitée et que les prix sont élevés. Il est donc proposé de supprimer ces exonérations de manière à ce que les revenus des résidents étrangers provenant de la possession d’appartements résidentiels en Israël soient imposés, et que le changement commence à partir de début 2024, pour accorder aux résidents étrangers un délai de deux ans pour vendre leurs appartements tout en bénéficiant de l’avantage fiscal actuel.

Il convient de noter que cette proposition de modification de la loi sur la fiscalité immobilière est une nouvelle étape dans la tendance des autorités fiscales à taxer les biens des non-résidents. En décembre 2021, une décision a été rendue par l’administration fiscale selon laquelle un résident étranger qui vend un appartement hérité d’un défunt qui était résident d’Israël au moment de son décès ne pourra plus bénéficier de l’exonération fiscale sur la
plus-value sur la vente d’un l’appartement à moins qu’il ne prouve qu’il n’est pas propriétaire d’un appartement. Cette décision change la pratique qui existait jusqu’à présent, selon laquelle un résident étranger qui a vendu un appartement dont il a hérité, et le défunt était un résident d’Israël et possède un seul appartement résidentiel, avait le droit de bénéficier de l’exemption prévue par la loi, sans avoir à prouver qu’il n’est pas propriétaire d’un appartement.

Nous portons à votre attention ce changement important, et si vous n’avez pas d’appartement résidentiel dans votre pays de résidence, vous pouvez envisager de vendre votre seul appartement en Israël dans un proche avenir.

Nous serons heureux, comme toujours, d’être à votre service à tout moment, et souhaitons à tous nos clients, en Israël et à l’étranger, une bonne santé.

Ceci ne constitue pas un avis juridique, et un avocat spécialisé en immobilier doit être consulté avant d’effectuer une transaction.

” Cet appartement” est “une bonne affaire”, si vous ne signez pas immédiatement un  zichron devarim,  communément  traduit par “promesse de vente”,” le vendeur trouvera rapidement un autre acheteur et vous perdrez l’appartement de vos rêves”.

Vous avez déjà entendu cette phrase stressante à maintes reprises d’un agent immobilier ?

Les acheteurs, fatigués de nombreuses recherches  se précipitent et signent une promesse de vente.

Ont-ils-raison d’agir ainsi?

De façon générale, lorsque les négociations aboutissent  à la signature du contrat, la signature d’une promesse de vente ne pose aucun problème.

Les ennuis surviennent lorsque les négociations n’aboutissent pas et qu’aucun contrat  n’est finalement signé. Le Zichron devarim, traduit communément “promesse de vente”, laisse entendre qu’il s’agirait uniquement d’un “début d’accord”  mutuel dépourvu de valeur juridique. Au contraire, ce document constitue sur le plan juridique un véritable contrat engageant totalement ses signataires.

La Loi foncière de 1969, stipule qu’une transaction foncière nécessite un écrit. Afin que cet écrit prenne effet, deux conditions sont indispensables:

Avant tout, le document doit comporter  les caractéristiques essentielles  de la transaction: les coordonnés du bien foncier, le prix, les conditions de paiement, l’échéance de la remise des clefs…

D’autre part, le document doit refléter la volonté des parties à s’engager. Soulignons qu’actuellement, les Tribunaux Israéliens n’exigent pas que l’ensemble des caractéristiques essentielles soit respecté, mais regardent principalement la volonté des parties à s’engager.

Ainsi, dans le cas où vous décidez de signer ce type de document appelé “promesse de vente”, ” début de contrat”, “l’essentiel des ententes”, vous avez en réalité signé un contrat en bel et due forme, qui engage et oblige ses signataires. On peut donc vous souhaiter “Mazal Tov, pour l’achat/la vente de votre bien” et, dans le meilleur des cas la transaction est conclue chez l’Avocat.

Par contre, si  vous découvrez qu’il faut payez des impôts que vous n’aviez pas prévus, qu’il y a des saisies sur l’appartement, que l’appartement comporte des délits de construction, qu’un nouveau programme de construction de la ville a déjà été approuvé expropriant une partie de votre terrain pour construire une route, et encore bien de surprises que vous n’avez jamais imaginées, maintenant commencent les problèmes: soit l’autre partie renonce  au document signé, soit elle l’utilise  contre vous devant les Tribunaux en demandant des indemnités ou en exigeant l’exécution du contrat !!!….

Notre conseil: concertez-vous avec un Avocat avant la signature de tout document ayant une valeur juridique et engageant ses signataires. Néanmoins, si vous avez décidé de prendre le risque de signer une promesse de vente pour ne pas manquer “la bonne affaire”, prenez soin d’inclure dans ce document  une clause permettant son annulation sous certaines conditions prédéterminées ainsi que des dommages financiers pré-établis, en précisant de surcroît qu’il ne s’agit pas d’un accord engageant les parties mais uniquement d’un engagement à conclure dans un contrat.

Certes, ces conditions nous ramènent à notre conseil initial: mieux vaut éviter la signature d’une “promesse de vente”.

Ainsi, si vous avez trouvé un appartement qui vous plait: adressez-vous immédiatement à un Avocat afin de conclure au plus vite et surtout au mieux la transaction.