Deux jeunes hommes sans expérience décident d’organiser un grand événement musical avec un groupe célèbre en Israël. Pour financer le projet, ils ont dû lever des fonds. Un parent, avocat connu et respecté en Israël, leur a transféré une somme d’argent et leur a fait signer un contrat rédigé par ses soins.

L’argent a été versé, l’événement a eu lieu, mais le soir du concert la météo a joué contre eux : au lieu d’une foule attendue, seule une poignée de spectateurs s’est présentée. Par chance, les recettes ont suffi à couvrir les dépenses, sans bénéfice mais sans dettes supplémentaires.

L’histoire aurait pu s’arrêter là… mais l’avocat a exigé le remboursement des fonds : « C’est un prêt, vous devez le restituer », déclara-t-il.
Les deux jeunes répondirent : « Non, c’était un investissement. Puisqu’il n’y a pas eu de bénéfices, tout le monde a perdu, y compris vous. » L’avocat a persisté et saisi le tribunal. Notre cabinet a représenté l’un des jeunes.

La question posée : s’agissait-il d’un prêt ou d’un investissement ?
Une véritable « question à un million de dollars », tranchée par le tribunal.

Le contrat n’était pas clair. Son titre était « Accord d’investissement », et de nombreux termes allaient dans ce sens. Pourtant, certaines clauses évoquaient un prêt. Le tribunal devait donc qualifier juridiquement l’accord.

📌 Investissement : l’investisseur apporte des fonds à un projet, avec l’espoir de bénéfices. Il devient en quelque sorte partenaire, partage les gains potentiels mais aussi les risques de perte.

📌 Prêt : le prêteur n’a pas d’intérêt direct à la réussite du projet. Le remboursement est exigible en tout état de cause, selon des modalités fixées (échéances, intérêts, garanties, sanctions en cas de défaut).

Notre cabinet a gagne ce procès au tribunal: la décision du tribunal a été en faveur de notre client : il s’agissait bien d’un investissement.

➡️ La leçon à retenir : avant de donner ou de recevoir des fonds, il est indispensable de rédiger un contrat clair, reflétant sans ambiguïté la volonté des parties. Les honoraires d’un avocat pour sécuriser un contrat sont minimes comparés aux frais engendrés par un litige ultérieur.

💼 Notre cabinet est spécialisé en droit des contrats et se tient à votre disposition pour toute assistance.

Avec une prière pour le retour des otages, la protection de nos soldats et la guérison des blessés.

Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un avis juridique.

L’État d’Israël a récemment traversé une guerre éclair, courte mais intense, menée sur plusieurs fronts, notamment face aux menaces iraniennes, dans le cadre de l’opération « Comme un lion ». En seulement 12 jours, des dommages importants ont été causés à de nombreux foyerscommerces et véhicules – parfois de manière directe, parfois indirecte.

Même si les sirènes se sont tues, les conséquences restent bien présentes. Il est donc crucial de connaître vos droits et de comprendre les démarches à entreprendre pour obtenir les indemnisations auxquelles vous pouvez prétendre.

Je suis à votre disposition pour vous accompagner dans ces démarches et vous aider à faire valoir vos droits, avec rigueur et humanité.

Votre bien a été endommagé à cause de la guerre ? Vous pourriez avoir droit à une indemnisation de la part du service des impôts (Mas Réhoukh).

Si votre bien a été touché par un missile, des éclats, un incendie ou tout autre dommage causé directement ou indirectement par des actes de guerre, il est essentiel d’agir sans attendre pour faire valoir vos droits.

Comment déposer une demande d’indemnisation ?

Une déclaration de sinistre doit être faite dans un délai de 14 jours suivant l’événement. Il est fortement recommandé de le faire le plus tôt possible pour éviter tout risque de retard.

La demande officielle d’indemnisation doit ensuite être déposée dans un délai de 90 jours.

Le dépôt se fait en ligne sur le site de l’administration fiscale israélienne ou directement dans les bureaux du service fiscal régional. Le dossier doit être accompagné de documents justificatifs tels que : photosfacturesrapports d’expertiseattestations, etc.

Il est également conseillé de conserver des copies de tous les documents transmis et de noter les démarches entreprises pour un meilleur suivi.

Attention importante :

Il est strictement interdit de nettoyerréparerrepeindreévacuer des meubles ou remplacer des portes avant le passage d’un expert et d’un représentant du service des impôts. Ceci afin de permettre une évaluation précise et complète des dégâts.

Seul le verre brisé peut être retiré immédiatement pour des raisons de sécurité.

Autres informations à connaître :

L’indemnisation pour les objets personnels est calculée selon un tarif fixe défini par l’administration, et non selon la valeur d’achat ou sentimentale.

Aucune indemnisation n’est accordée pour : argent liquidechèquesbijouxantiquitésœuvres d’art.

Il est donc important d’en tenir compte lors de la préparation de votre dossier.

Délais et traitement du dossier :

Après le dépôt de votre dossier, un expert mandaté peut être envoyé sur place pour constater les dégâts.

En cas de désaccord sur l’évaluation, un recours est possible pour demander une révision du montant proposé.

En résumé :

Même après une guerre courte, les conséquences matérielles peuvent être lourdes. Une documentation claire, une déclaration faite dans les délais et le respect strict des procédures sont essentiels pour obtenir l’indemnisation qui vous revient et envisager plus sereinement la reconstruction et le retour à la normale.

En prière pour le retour des otages, la sécurité de nos soldats et la guérison des blessés.

Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil juridique.

Une cliente de notre cabinet nous a raconté : il y a quelques mois, elle a souhaité échanger de l’argent dans un bureau de change avant un voyage à l’étranger. Le propriétaire du bureau de change lui était familier, et ce n’était pas la première fois qu’elle utilisait ses services. En échange de la devise étrangère qu’elle a reçue, elle a payé par chèque. « Vous pouvez laisser le chèque ouvert sans inscrire de bénéficiaire, je vais immédiatement apposer un tampon », lui a dit le propriétaire du bureau de change.

Peu après, une inspection du Service des impôts a eu lieu dans ce bureau de change, ce qui a conduit les autorités jusqu’à elle. Elle a reçu une lettre d’avertissement : « Notification d’imposition d’une sanction financière pour infraction à la loi sur la réduction de l’utilisation des espèces », l’informant qu’une amende de 9 500 shekels (!) avait été décidée à son encontre. Bien qu’elle ait déposé un recours en justice de manière indépendante, celui-ci a été rejetéL’amende a été maintenue, et elle a dû la payer.

Attention – La loi sur la réduction de l’utilisation des espèces, en vigueur depuis 2018, stipule, entre autres, qu’un professionnel ne peut accepter un chèque sans que son nom ne soit indiqué comme bénéficiaire. De plus, une personne qui n’est pas un professionnel ne peut accepter un chèque d’un montant supérieur à 5 000 shekels sans que son nom ne soit inscrit comme bénéficiaire. Cette obligation s’applique à la fois à l’émetteur du chèque et au bénéficiaire.

En ce qui concerne les paiements en espèces, la loi interdit tout paiement ou encaissement en espèces supérieur à 6 000 shekels ou 10 % du montant de la transaction (selon le montant le plus bas s’il s’agit d’une transaction de plus de 6 000 shekels) pour les professionnels. Entre particuliers, la limite est fixée à 15 000 shekels, et à 50 000 shekels pour l’achat de véhicules.

Soyez vigilants – il s’agit d’une infraction pénaleNe vous fiez pas aux autres en la matière car c’est votre responsabilité qui est impliquée !

Notre cabinet est spécialisé en droit civilimmobilier et en recherche de terrains, et se tient à votre disposition pour vous accompagner.

En pensée pour le retour des otages, la protection de nos soldats et la guérison des blessés.

Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un avis juridique.

La médiation est une méthode de résolution des conflits qui gagne en popularité en Israël. Alternative simplifiée et efficace, elle permet de régler des différends complexes sans passer par les tribunaux. Désormais, Me Sarah Cohen, avocate expérimentée, est habilitée à intervenir comme médiatrice. Découvrez en quoi consiste la médiation et quels sont ses avantages.

Qu’est-ce que la médiation en Israël ?

La médiation est un processus encadré par un tiers neutre, appelé médiateur, qui aide les parties en conflit à trouver une solution mutuellement acceptable. Qu’il s’agisse de conflits familiaux, commerciaux ou professionnels, la médiation offre un cadre apaisé et respectueux pour dialoguer.

Contrairement aux procédures judiciaires, où un juge impose une décision, la médiation repose sur la coopération des parties. Les accords sont pris en commun et adaptés aux besoins spécifiques de chacun.

Les avantages de la médiation en Israël

Opter pour la médiation en Israël présente de nombreux avantages :

  1. Un processus rapide et économique : La médiation permet d’éviter des procédures longues et coûteuses devant les tribunaux.
  2. Confidentialité garantie : Les discussions restent privées, contrairement aux audiences publiques.
  3. Des solutions sur-mesure : Les accords trouvés reflètent les besoins et les intérêts des parties, favorisant leur acceptation mutuelle.
  4. Préservation des relations : Que ce soit entre anciens partenaires commerciaux ou conjoints en instance de divorce, la médiation favorise un dialogue respectueux, limitant les tensions futures.

Me Sarah Cohen avocate et médiatrice en Israel

En plus de son expérience juridique, Me Sarah Cohen est désormais habilitée à agir comme médiatrice. Forte de ses compétences en droit et en négociation, elle propose ses services pour résoudre différents types de litiges :

  1. Conflits familiaux

Qu’il s’agisse de désaccords liés à un divorce ou de différends sur une succession, Me Sarah Cohen aide les familles à trouver des solutions équitables et durables. Par exemple :

  • Une dispute entre héritiers sur le partage d’un bien immobilier en Israël.
  • Une séparation où les parents souhaitent définir un cadre clair pour la garde des enfants et la répartition des biens.
  1. Litiges commerciaux

Les conflits entre associés ou partenaires commerciaux peuvent rapidement s’envenimer. Grâce à son approche structurée, Me Sarah Cohen aide à dénouer des situations complexes comme :

  • La répartition des bénéfices après la dissolution d’une entreprise.
  • Un litige avec un fournisseur ou un client sur le non-respect d’un contrat.
  1. Problèmes locatifs

Les différends entre locataires et propriétaires sont fréquents. Par exemple :

  • Une contestation sur le montant des réparations à la fin d’un bail.
  • Un désaccord sur les termes du contrat de location.

La médiation : Une alternative aux tribunaux

La principale différence entre la médiation et une procédure judiciaire réside dans l’approche.

  • Médiation : Processus participatif où les parties conservent le contrôle des décisions.
  • Tribunal : Décision imposée par un juge, qui peut parfois ne satisfaire pleinement aucune des parties.

De plus, dans de nombreux cas, les décisions judiciaires entraînent des frustrations pouvant conduire à des contestations ultérieures. À l’inverse, les accords issus de la médiation sont souvent mieux respectés puisqu’ils sont construits avec l’adhésion des deux parties.

Exemples concrets de médiation réussie

  1. Litige commercial entre associés

Rinat et Yossi, anciens associés, ne parvenaient pas à s’entendre sur la répartition des bénéfices après la dissolution de leur entreprise. Grâce à la médiation, ils ont trouvé un accord équitable en quelques séances, évitant des mois de procès coûteux et préservant leur amitié.

  1. Divorce amiable

David et Kineret, parents de deux enfants, se disputaient sur la garde des enfants et la répartition des biens. En choisissant la médiation, ils ont évité une bataille judiciaire éprouvante et trouvé un accord bénéfique pour eux et leurs enfants. Cette démarche leur a permis de poser des bases saines pour leur nouvelle vie.

Pourquoi choisir la médiation en Israël avec le cabinet Shor Cohen

En Israël, où les délais judiciaires peuvent être longs et les frais élevés, la médiation s’impose comme une solution idéale. Avec Me Sarah Cohen, vous bénéficiez d’un accompagnement juridique solide et d’une approche humaine pour résoudre vos conflits.

 

À partir du 1er janvier 2019, le montant des transactions en espèces et la possibilité d’utiliser des chèques sont limités.

Cette Loi qui limite l’utilisation des espèces a pour objectif de lutter contre l’argent noir (blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et des activités criminelles  et évasion fiscale qui réduisent les recettes de l’État et alourdit le fardeau fiscal des gens qui payent).

La loi définit les interdictions et les limitations concernant l’utilisation d’espèces et de chèques, et distingue entre les cas où il s’agit d’une entreprise qui fait partie de la transaction et le cas où il s’agit de transactions entre particuliers:

La loi interdit le paiement / l’encaissement d’espèces dans les transactions dans lesquelles l’une des parties est une entreprise,  pour le montant de la transaction qui dépasserait 11 000 Sh. Lorsqu’une transaction est conclue entre deux particuliers, l’interdiction de payer / d’encaisser de l’argent concerne un montant supérieur à 50 000 Sh..

Dans le cas où l’une des parties est un touriste, l’utilisation des espèces est autorisée lorsque le montant de la transaction est limité à 55 000 Sh.

Dans les cas où le montant de la transaction est supérieur aux montants susmentionnés, seuls 10% du montant de la transaction peuvent être payés en espèces (à condition que les montants de ces 10% ne dépassent pas 11 000 Sh. ou 50 000 Sh., selon le cas). Le reliquat sera à payer par carte de crédit, chèque ou virement bancaire.   Par exemple, une personne achète d’un concessionnaire automobile, une voiture qui coûte 100 000 NIS. Étant donné que la valeur de la transaction est supérieure à 11 000 Sh, il n’est en droit de payer en espèces que 10% du montant de la transaction (et que ce montant ne soit pas supérieur à 11 000 Sh). Dans ce cas, cette personne ne pourra payer en espèces que 10 000 Sh.). Si le prix de la voiture est 120 000 Sh., cette personne ne pourra payer que 11 000 Sh en espèces (bien que 10% de sa valeur représente 12 000 Sh.), étant donné qu’il n’est possible de payer que jusqu’à 11 000 Sh. En ce qui concerne l’utilisation de chèques – dans les opérations où l’une des parties est une entreprise, la loi exige que le nom du destinataire du chèque soit spécifié sur le chèque, quel que soit le montant du chèque. En ce qui concerne les transactions entre particuliers, la loi impose la limite susmentionnée au paiement des chèques supérieurs à 5 000 Sh.. La loi interdit également l’endossement d’un chèque et la réception d’un chèque endossé, dans le cas où les données du destinataire du chèque ne sont pas mentionnées sur le chèque, à quelques exceptions près dans la loi.

A votre attention –  Il est important de connaître la loi et d’agir selon celle-ci. Si l’on enfreint les dispositions de la loi, cela pourra être considéré dans certains cas comme un délit, qui pourra entraîner l’exigence du paiement d’une amende et même une peine d’emprisonnement.